Coup de gueule du mois
Bio ou pas !
Les entreprises certifiées biologiques ont un lourd fardeau à gérer. En plus des difficultés inhérentes à ce mode de culture, elles doivent faire face à un lobbying extrême des entreprises de produits chimiques, cherchant continuellement à les discréditer, à certains journalistes mal informés ou mal intentionnés, et aux « faux bio », qui utilisent les mots « bio », « biologique », « naturel(1)» et «écologique (2)», sans avoir la moindre certification, sous prétexte que la certification bio coûte trop cher. Ce qui est absolument faux. Au contraire, l'image véhiculée par la certification, ainsi que les accès offerts aux produits rapportent bien plus que ce qu'elle coûte. Par contre la certification demande beaucoup de rigueur, de discipline et de recherches.
1 - Le pétrole, l'arsenic, le mercure, l'uranium, sont des produits naturels… Un jus de fruit ou de légume pasteurisé, ou issu de fruits non certifiés biologiques, sont tout, sauf naturels. S'il contiennent des résidus de pesticides et/ou des agents de conservation ; ils peuvent même être dangereux, dans le sens ou l'acheteur pensant consommer un produit « propre », trompé par la fausse appellation, peut mettre sa santé en jeu.
2 - Comment un maraicher ou un verger, ou une entreprise quelconque peuvent être écologiques ? À part s'ils n'utilisent aucun carburant fossile, aucun produit chimique (engrais ou pesticides), qu'ils produisent leur propre électricité solaire, recueillent l'eau de pluie et ne produisent aucun déchet, ni aucun rejet ?